L’administration Trump vient de fermer le consulat chinois à Houston à la vitesse de l’éclair en ordonnant presque simultanément l’interdiction de l’application chinoise TikTok, choquant ainsi une grande partie du monde.
Selon certaines sources, les services de renseignements américains savaient depuis un certain temps que le consulat chinois à Houston était engagé dans des activités incompatibles avec son statut diplomatique, mais les États-Unis s’étaient abstenus d’intervenir. Cependant, un incident récent a amené les États-Unis à agir rapidement. Alors quelles sont les informations qui ont incité Donald Trump à agir de manière si soudaine ?
Selon des sources de Radio Free Asia, les renseignements du FBI auraient découvert que le consulat chinois à Houston utilisait le média social TikTok pour soutenir et inciter secrètement « Black Lives Matter » (BLM) et Antifa ( Antifa, anti-fasciste) à installer le chaos aux Etats-Unis, afin d’empêcher Donald Trump d’être réélu, c’est ce qui aurait poussé ce dernier à agir rapidement.
Transmission de vidéos spécialement produites pour la propagande du groupe d’insurgés
Fin mai 2020, la mort de George Floyd, un Afro-Américain tué au cours d’une opération de police, a déclenché des protestations massives et prolongées à travers les États-Unis. Selon Radio Free Asia, le Parti communiste chinois (PCC) a voulu profiter de l’occasion pour créer des troubles dans tous les Etats-Unis au plus vite, afin de déstabiliser Donald Trump et lui faire perdre l’élection présidentielle.
Le rapport révèle que la Division II de l’état-major général du PCC a recruté une grande société d’Internet pour pouvoir, sous de fausses identités, se rendre au consulat de Houston afin d’’aider les manifestations de Black Lives Matter et d’Antifa, en utilisant les données de la « principale plate-forme audiovisuelle » du Parti communiste, connue sous le nom de TikTok.
Pour y arriver, le PCC a transmis aux personnes d’origine afro-américaine des vidéos spécialement produites pour la propagande du groupe d’insurgés. Grâce à l’utilisation du big data, le PCC était capable de transmettre avec précision des informations pertinentes aux groupes de personnes spécifiques qui étaient les plus susceptibles de participer aux émeutes, mais les autres utilisateurs ne pouvaient pas voir ces vidéos même s’ils le souhaitaient, même s’ils les recherchaient. Cette pratique peut passer inaperçue et être parfaitement dissimulée. C’est un exemple typique de la « militarisation » du big data par le PCC.
Radio Free Asia a rapporté que le FBI ne l’avait pas remarqué au début, mais que quelqu’un du consulat chinois se serait rendu aux autorités américaines et aurait révélé ces faits d’une extrême gravité. C’est ainsi que la « fermeture du consulat » et l’« interdiction de TikTok », bien que n’ayant en apparence aucun rapport l’une avec l’autre, se sont produites presque simultanément.
Militarisation du big data par le PCC dans les mouvements de BLM aux USA. (Image : 该图片由 / Noupload / 在 / Pixabay /上发布)
Les législateurs américains craignent que TikTok ne devienne un outil du front uni du PCC
The Hill a rapporté le 28 juillet dernier, que des sénateurs républicains à l’image de Tom Cotton s’inquiétaient sur le fait que le PCC pouvait utiliser TikTok pour diffuser des fake news pendant les élections américaines.
Les sénateurs Ted Cruz, Marco Rubio, Kevin Cramer, Thom Tillis, Joni Ernst et Rick Scott ont envoyé une lettre commune au FBI, au département de la sécurité intérieure et au bureau du directeur du renseignement national pour les alerter sur la possibilité que TikTok soit utilisée par la Chine (le PCC) pour interférer avec les élections américaines.
Ils ont écrit dans leur lettre que TikTok était devenue une plate-forme permettant aux Américains, en particulier à la jeune génération, de participer à la vie politique et qu’ils étaient très inquiets de ce que le PCC puisse manipuler TikTok pour contrôler ou manipuler les échanges sur ce site et créer ainsi des divisions parmi les Américains pour atteindre son propre but politique.
Le FBI possède les preuves de la pratique d’espionnage du consulat chinois à Houston
Selon un autre rapport de Radio Free Asia, les États-Unis disposent depuis longtemps de preuves sur le fait que le consulat chinois à Houston soit engagé dans des activités incompatibles avec son statut diplomatique.
La Drug Enforcement Administration (DEA), lors d’un raid anti-drogue, a accidentellement découvert que le personnel du consulat chinois à Houston était de connivence avec des trafiquants de drogue mexicains pour aider les agents secrets de l’état-major II du PCC à rentrer clandestinement en Chine depuis le Mexique en passant par les routes du trafic de drogue.
Cette affaire a été confiée au FBI par la suite pour mener une enquête. Après des années d’investigation, les États-Unis ont bien compris les méthodes utilisées par le PCC.
Selon des médias étrangers, les États-Unis vont mobiliser les ressources du contre-espionnage qui ont été utilisées dans l’investigation du consulat chinois à Houston pour lutter contre le réseau d’espionnage du PCC au consulat général de San Francisco et à l’ambassade chinoise à Washington. L’administration Trump agirait probablement dans un futur proche contre les ambassades et consulats chinois aux USA.
Traduit par Yi Ming
Source : https://www.secretchina.com/news/gb/2020/08/10/942460.html
Soutenez notre média par un don ! Dès 1€ via Paypal ou carte bancaire.