Alors que la majorité des manifestants Gilets jaunes sont non violents, certains cortèges sont gangrénés par la présence de petits groupes de casseurs très mobiles et déterminés.
Selon le syndicat de police France Police - policiers en colère, 80% des casseurs présents dans les manifestations des Gilets jaunes sont d'extrême gauche:
«Environ 80% des casseurs sont membres de la mouvance de l’ultragauche. 10% appartiennent à des groupuscules d’ultradroite et un socle de 10% est composé de cas sociaux sans étiquette politique.»
Ce communiqué de presse du cinquième syndicat de policiers français vient contredire certaines thèses des médias dominants mises en ligne ces derniers jours.
Selon une enquête de FranceInfo publié le 8 février, «ce mouvement est convoité, infiltré même, par l’ultradroite française.» Pourtant, en lisant l'article qui cite une source policière anonyme, «ils seraient environ 200, régulièrement présents avec leurs gilets jaunes sur le dos.»
Est-il possible que 200 personnes arrivent à infiltrer, manipuler un mouvement qui comptent des centaines de milliers de manifestants sur toute la France (240 000 manifestants selon le syndicat France Police – policiers en colère lors de l'Acte XIII)?
Par ailleurs le syndicat déplore que les casseurs ne soient pas interpellés plus efficacement et rapidement.
Parmi les groupes violents de l'ultragauche se trouvent les antifascistes, black bloc et zadistes selon le syndicat. Parmi les groupes violent de l'ultradroite se trouvent les Zouaves qui ont agressé des membres du NPA lors de l'Acte XI.
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