En 2018, le Vatican a signé un accord avec le gouvernement chinois stipulant que l’Église ne peut nommer que des évêques approuvés par l’État. En outre, le Vatican n’aura pas le droit d’opposer son veto à la nomination d’un évêque recommandé par le régime chinois. Récemment, un groupe de militants des droits de l’homme et de membres du clergé a écrit une lettre au Vatican pour lui demander de mettre fin immédiatement à l’accord avec la Chine.
Mettre fin à l’accord
La lettre a été écrite après avoir pris en considération les conclusions du Tribunal chinois mandaté par la Coalition internationale pour mettre fin aux abus en matière de transplantation. L’organisation est composée de défenseurs des droits de l’homme, de médecins et d’avocats. Le Tribunal a conclu que le régime chinois a prélevé et continue de prélever des organes sur des prisonniers d’opinion.
Il a été établi que les prisonniers ont été tués en recevant des injections qui ont réduit le corps à l’incapacité et qui ont permis de prélever les organes alors que la personne était encore en vie. Il y a également eu de nombreux témoignages de viols et de tortures. Des matraques électriques étaient utilisées pour choquer les prisonniers. Une femme est devenue aveugle après avoir été soumise à plusieurs reprises à des chocs électriques.
Beaucoup de prisonniers pratiquaient le Falun Gong. Un des avocats du Tribunal a fait remarquer que le traitement infligé aux victimes du Falun Gong pouvait être légalement qualifié de génocide.
La Chine a interdit la vente de Bibles non approuvées par l’Etat. (Image : NYC Wanderer / flickr / CC BY-SA 2.0)
La lettre indique que certains représentants du Vatican ont fait honte à leur profession chrétienne et à ses organisations, en soutenant un accord avec la Chine malgré le mauvais bilan de Pékin en matière de droits de l’homme. Elle affirme également que les détails exacts de l’accord n’ont pas été rendus publics, ce qui fait de toute cette affaire un scandale.
« Le tribunal a conclu que de tels actes constituaient des crimes contre l’humanité et a déclaré qu’il était certain, au-delà de tout doute raisonnable, qu’ils avaient bien eu lieu... Les arguments pour s’opposer à l’accord du Vatican avec le gouvernement de Xi Jinping, qui harcèle et détient également des membres importants du clergé catholique et détruit des sanctuaires et des églises catholiques qui refusent de rejoindre l’" Église patriotique " officielle, étaient déjà particulièrement puissants. Maintenant, c’est incontestable » , selon le Catholic Herald.
Un récent rapport de l’ONG China Aid a souligné que la persécution des chrétiens en Chine a augmenté en raison de la politique du gouvernement chinois consistant à développer « une religion avec des caractéristiques chinoises ». Des groupes chrétiens ont été condamnés pour avoir enseigné à des enfants à réciter des cantiques. Dans certains endroits, les symboles chrétiens ont été retirés et les enfants de moins de 18 ans se sont vus interdire l’accès aux églises. La vente de bibles non approuvées par le parti communiste a été rendue punissable.
Les catholiques et le virus du PCC (parti communiste chinois)
L’Italie est le pays le plus touché en Europe par l’épidémie due au virus de PCC. Bien que le gouvernement ait fait pression sur le Vatican pour qu’il maintienne les églises fermées, le pape a rouvert certaines des églises de Rome. « Des mesures drastiques ne sont pas toujours bonnes... ». « Aujourd’hui, je voudrais prier pour les pasteurs qui doivent accompagner le peuple de Dieu dans cette crise : que le Seigneur leur donne la force et aussi la capacité de choisir les meilleures façons d’aider », a prononcé le pape dans une déclaration en direct, comme l’a rapporté RTE.
En Angleterre, les églises catholiques romaines se prépareraient à interdire les grands rassemblements, y compris les messes. Dans certaines églises, l’eau bénite a été supprimée. Les poignées de main ont été remplacées par des saluts. Il a été interdit aux membres de boire le vin au calice. Les ministres du culte ont reçu l’instruction de se laver les mains avant de distribuer la communion.
(Ndlr) Le coronavirus trouve son origine en Chine sous le régime du PCC. Les autorités du PCC ont caché la vérité, ce qui a provoqué la pandémie mondiale. Les habitants de Wuhan, du Hubei, de la Chine et du monde entier sont tous des victimes. Le Parti communiste chinois n’est pas la Chine, ni ne peut représenter la Chine. Par conséquent, le virus qui émerge sous le régime du Parti communiste chinois devrait être appelé « le virus du Parti communiste chinois ».
Traduit par Fetty Adler
Version en anglais : Letter Pleads for Vatican to End Deal With China
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