Selon un rapport de Minghui, le 10 juin 1999, l’ancien leader du parti communiste chinois Jiang Zemin a créé le bureau « 610 » pour persécuter le groupe spirituel bouddhiste Falun Gong
En juillet de cette année, suite à l’annonce aux États-Unis que des sanctions pourraient être imposées aux membres du PCC et à leurs familles, une liste de 1,95 million de membres du PCC enregistrés à Shanghai a été révélée sur Internet. Les noms, emplois, adresses et numéros de téléphone de ces membres du parti révèlent que non seulement nombre d’entre eux travaillent pour des multinationales, des universités et même des bureaux diplomatiques, mais aussi que nombre d’entre font partie du bureau « 610 » que le parti communiste chinois a créé en 1999 spécifiquement pour persécuter les membres du Falun Gong. Cet organisme a commis de nombreux crimes contre l’humanité et pourrait conduire à des sanctions internationales à son encontre dans l’avenir.
La fuite d’une liste de 1,95 million de membres du parti de Shanghai dévoilé un secret dont le PCC n’a jamais osé parler
Le média américain Epoch Times a révélé qu’au moins 57 des membres de cette liste sont membres du bureau « 610 » de Shanghai, et qu’ils appartiennent aux branches du parti du bureau « 610 » dans cinq districts administratifs de Shanghai.
La liste des membres est basée sur le fait qu’il y a 16 districts municipaux à Shanghai, avec 107 rues, 106 villes et 2 cantons qui en dépendent, alors que toutes les provinces, villes, comtés, et même les cantons et les comités de rue en Chine comprennent des branches du bureau « 610 ». Par conséquent, les membres du bureau « 610 » divulgués dans cette liste ne sont probablement qu’une petite partie du système « 610 » de Shanghai.
Le Bureau « 610 » : l’organisme le plus impliqué dans la violation des droits humains
Selon le Site Internet Minghui, le 10 juin 1999, l’ancien leader du parti communiste Jiang Zemin a créé le bureau « 610 » afin de persécuter le groupe spirituel Falun Gong. Cette organisation très spéciale était en mesure de contrôler la sécurité publique, le tribunal, le bureau du procureur, la sécurité de l’État et les systèmes de police armée par le biais du Comité politique et juridique, et de mobiliser à tout moment des ressources dans les domaines des affaires étrangères, de l’éducation, de la justice, du Conseil d’État, de l’armée et de la santé.
A l’époque, Zhou Yongkang, l’ancien secrétaire du Comité politique et juridique contrôlait tout le pouvoir de cette organisation, tandis que Jiang Zemin était et est toujours dans les coulisses. La tâche principale de cette organisation consiste à réprimer le groupe Falun Gong, et ceci jusqu’à aujourd’hui.
Selon un rapport d’un groupe de réflexion américain, depuis 2003, le Bureau « 610 » a étendu sa persécution aux divers groupes religieux et de qigong en Chine, y compris les chrétiens des églises de maison, les bouddhistes, ainsi que les membres d’autres religions, dans le but « d’emprisonner et de transformer l’esprit des citoyens chinois ».
Selon un membre du Bureau des renseignements militaires de Chengdu, lorsque Jiang Zemin a décidé de persécuter le Falun Gong en avril 1999, six des sept membres du Comité permanent du Politburo n’étaient pas d’accord, en raison de la popularité du Falun Gong. Jiang Zemin a néanmoins demandé à son entourage de concocter de faux rapports, prétendant faussement que le Falun Gong « voulait renverser le Parti communiste », et a utilisé ce prétexte pour contraindre le Comité permanent du Politburo à acquiescer et à réprimer le Falun Gong. Le premier responsable du Bureau « 610 » était Luo Gan, alors secrétaire du Comité politique et juridique, qui exécutait les ordres de Jiang Zemin appelant à persécuter les pratiquants et leur famille.
Afin de dissimuler la vérité sur la persécution, le Comité central a rebaptisé le bureau « 610 » en « Bureau central de prévention » en 2000. Bien que le « Bureau de prévention » au niveau central (Bureau 610) ait été supprimé et intégré dans les autres institutions en mars 2018, les documents gouvernementaux et les informations publiques sur Internet montrent que les bureaux « 610 » au niveau des provinces, des villes et des comtés en dessous du niveau central existent toujours et continuent à persécuter les groupes de croyants, y compris le Falun Gong, en abusant des fonds publics.
Les États-Unis pourraient sanctionner les membres du Bureau « 610 » exposés dans la liste
En 2011, le Congrès et la Commission Congrès-Exécutif sur la Chine (CECC) américains ont identifié les bureaux « 610 » comme des « agences extra-légales » qui reçoivent des ordres du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et ayant pour but de persécuter les pratiquants de Falun Gong et d’autres groupes de croyants en Chine.
Lors de la Journée mondiale des droits de l’homme (10 décembre), les États-Unis ont annoncé des sanctions contre 17 fonctionnaires étrangers et les membres proches de leur famille, dont Huang Yuanxion, un policier de la ville de Xiamen dans le sud de la Chine qui a participé à la persécution des pratiquants du Falun Gong en Chine.
Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a déclaré publiquement que Huang Yuanxiong, le chef du poste de police de Wucun du Bureau de la sécurité publique de Xiamen, était impliqué dans de graves violations des droits de l’homme, notamment des atteintes à la liberté de croyance des pratiquants du Falun Gong. Selon la réglementation américaine, Huang Yuanxiong et son épouse ne sont pas autorisés à entrer aux États-Unis.
Le rapport du Département d’État américain a également souligné que le fait de sanctionner ces fonctionnaires souligne le soutien des États-Unis aux droits de l’homme et favorise la responsabilisation de ceux qui commettent de graves violations des droits de l’homme.
En outre, à la veille du 10 décembre, les pratiquants du Falun Gong de 29 pays occidentaux ont soumis une nouvelle liste de persécuteurs à leurs gouvernements locaux, demandant que les gouvernements de chaque pays interdisent, selon la loi, l’entrée des personnes impliquées dans la persécution du Falun Gong ainsi que les membres de leur famille, et gèlent leurs avoirs.
Les 29 pays comprennent les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l’Australie et la Nouvelle-Zélande dans l’alliance occidentale du renseignement Five Eyes, 18 États membres de l’Union européenne, dont l’Allemagne, la France, l’Italie, l’Espagne, les Pays-Bas, la Pologne, la Belgique, la Suède, l’Autriche, l’Irlande, le Danemark, la Finlande, la République tchèque, la Roumanie, le Portugal, la Hongrie, la Slovaquie et la Slovénie, et 6 autres pays, dont le Japon, la Corée du Sud, la Suisse, la Norvège, le Liechtenstein et le Mexique.
Parmi les persécuteurs recensés dans la nouvelle liste figurent plusieurs fonctionnaires de très haut niveau, dont Han Zheng, membre du Comité permanent du Politburo, Guo Shengkun, secrétaire du Comité politique et juridique, Zhou Qiang, président de la Cour suprême, Liu Jinguo, secrétaire adjoint de la Commission centrale d’inspection disciplinaire, et Fu Zhenghua, directeur adjoint du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CPPCC). Ils étaient presque tous des responsables clés du Bureau « 610 ».
Comme dans le passé, la nouvelle liste des persécuteurs comprend également des fonctionnaires de différentes régions, secteurs et niveaux, notamment les secrétaires des comités politiques et juridiques à tous les niveaux, les directeurs des bureaux « 610 », les responsables locaux, les chefs des départements et bureaux de la sécurité publique, les officiers de police de la brigade de sécurité nationale, les présidents et juges des tribunaux, et les responsables des prisons et des camps de rééducation par le travail.
Traduit par Yi Ming
Source : https://www.secretchina.com/news/b5/2020/12/17/956042.html
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