Press "Enter" to skip to content

Chine. Coronavirus : Secret, propagande et crémations massives par le PCC

ACTUALITÉ > Chine

Les nouvelles embarrassantes concernant le coronavirus sont bloquées par le gouvernement chinois. (Image : Capture d’écran / YouTube)
 

Lorsque l’infection par le coronavirus COVID-19 a commencé à se répandre, beaucoup ont pensé que cela pourrait pousser le gouvernement chinois à se montrer un peu plus ouvert sur les informations qu’il partage avec le public.

Mais ces espoirs ont été réduits à néant. Comme toujours, le parti communiste de Pékin donne la priorité à la rétention de l’information, à la censure et à la diffusion de fausses informations, favorables à ses déclarations.

La manipulation des données

Selon les statistiques officielles, plus de 1 600 personnes sont décédées des suites du coronavirus en Chine. Mais le nombre réel serait bien plus élevé. Le milliardaire chinois en exil Guo Wengui affirme que le nombre réel de décès est bien supérieur à 50 000, ce qui serait plus de 30 fois le chiffre officiellement reconnu. Il est parvenu à ce chiffre après avoir pris en considération le nombre de cadavres que les crématoriums chinois incinèrent chaque jour. Mais en est-il ainsi ? 

L’imagerie par télédétection satellitaire de la Chine a montré que certaines régions connaissent un pic du niveau de dioxyde de soufre dans l’air, la ville de Wuhan, épicentre du coronavirus, affichant des niveaux de près de 1400 ug/m^3.

Selon CNN, «L’augmentation des niveaux de soufre indique une libération de matière organique dans l’air... les niveaux élevés de près de 1400 ug/m^3 pourraient indiquer la présence de crématoriums de masse fonctionnant à plein régime dans ces régions. Pour le contexte, le niveau de 80 ug/m^3 est généralement considéré comme dangereusement élevé».

 

Ce que la Chine nous cache au sujet du virus COVID-19 est inquiétant. (Image :  Capture d’écran / YouTube)
Ce que la Chine nous cache au sujet du virus COVID-19 est inquiétant. (Image :  Capture d’écran / YouTube)
 

La propagande

De même, l’État chinois freine activement toute discussion sur le virus dans les médias sociaux. Quiconque parle d’infection risque d’être sanctionné. Un médecin qui avait mis en garde contre le coronavirus aux premiers jours de l’épidémie a été menacé par les autorités sous prétexte d’avoir provoqué une «discorde sociale». Malheureusement, le médecin a contracté le virus auprès d’un patient et a fini par mourir. Les médias d’État sont utilisés pour mener une campagne de propagande visant à donner une bonne image du parti communiste.

Le diffuseur national chinois CCTV a envoyé 300 journalistes à Wuhan et dans les régions avoisinantes pour mettre en avant les campagnes de prévention et de contrôle de l’État. L’agence de presse Xinhua, en charge de la couverture du pays, a été invitée à rester positive. Cette agence a reçu l’ordre de ne pas signaler le fait que l’OMS avait déclaré le coronavirus comme une urgence sanitaire mondiale. Les informations concernant d’éventuels décès non déclarés à Wuhan, l’interview d’un propriétaire de chaîne de restaurants sur les mauvaises perspectives de son entreprise à cause du virus et un compte rendu de première main d’un funérarium ont tous été bloqués en ligne.

Inévitablement, une méfiance s’est installée entre les citoyens et les personnes venant de l’étranger. Les gens ont commencé à se rendre compte qu’ils ne peuvent pas se contenter d’accepter aveuglément les dires et les affirmations du gouvernement chinois. C’est vraiment affligeant. En partageant honnêtement les données concernant l’épidémie du coronavirus, Pékin avait l’occasion de montrer qu’il se soucie de son peuple. Mais au lieu de se consacrer entièrement à sauver des vies humaines, le régime de Pékin s’est focalisé sur comment maintenir une image positive.

Des hypothèses sur l’origine du virus

Il existe de nombreuses théories quant à l’origine du virus. La plus retenue est que le virus a probablement été transmis par les chauve-souris. En 2004, des chercheurs de l’Institut de virologie de Wuhan avaient fait une descente dans une grotte de la province du Yunnan, recueillant des excréments de chauve-souris et analysant les souches de coronavirus qui s’y trouvaient.

 

Le virus proviendrait des chauves-souris. (Image : Steve Bourne / wikimedia / CC BY-SA 4.0)
Le virus proviendrait des chauves-souris. (Image : Steve Bourne / wikimedia / CC BY-SA 4.0)
 

Le chercheur principal, Shi Zhengli, «a fait un recoupement de la séquence du génome de COVID-19... avec les résultats de 2004 et a découvert qu’elle correspondait à 96 % à un virus trouvé dans les excréments de rinolophes... L’emplacement exact de la grotte dans l’étude de 2004 a été gardé secret, elle se trouverait quelque part dans le Yunnan, à au moins 1 000 miles (1 700 km) de Wuhan», selon le Daily Mail. Il est intéressant de noter que les chercheurs ont également découvert que près de 3 % des personnes vivant à proximité de la grotte avaient développé une immunité contre les virus.

Une autre rumeur suggère que le virus pourrait en fait être une arme biologique développée par l’armée chinoise et que cette arme a en quelque sorte «échappé à la surveillance». Dans le passé, les responsables chinois ont admis la possibilité d’utiliser des armes biologiques contre des pays tels que les États-Unis. Il n’est donc pas inconcevable que l’armée puisse avoir un rapport avec l’épidémie de coronavirus.

Traduit par Charlotte Clémence

Version en anglais : Coronavirus: Secrecy, Propaganda and Mass Cremations by the CCP
 

Soutenez notre média par un don ! Dès 1€ via Paypal ou carte bancaire.