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Tradition. Étudier avec ardeur et inlassablement

CHINE ANCIENNE > Tradition

Pendant la période des États belligérants de l’histoire chinoise, existait un stratège politique nommé « Su Qin » (380-284 av. J-C).

Bien que sa famille était très pauvre, dès son plus jeune âge Su Qin rêvait d’être célèbre. Il étudiait de l’aube au crépuscule et souvent se sentait extrêmement épuisé après ces longues heures de travail.

Il découvrit qu’il pouvait rester éveillé en s’enfonçant dans la cuisse un poinçon. La douleur le tiendrait donc éveillé pour lui permettre de continuer à étudier.

Enfin, Su Qin devint hautement respecté en raison de son savoir.

Il fut nommé premier ministre de six royaumes de l’ancienne Chine : Qi, Chu, Yan, Han, Zhao et Wei, ainsi que de son propre pays, Qin.

Une autre histoire inspirante nous conduit à la dynastie Han.

Il s’agit d’un homme jeune appelé Sun Jing, un homme qui travaillait beaucoup. Il restait chez lui, lire était son hobby.

Parce qu’il sortait rarement, lorsqu’il allait au marché les gens derrière son dos l’avaient surnommé « M. porte fermée ».

Sun Jing étudiait tard dans la nuit et ne pouvait s’empêcher de somnoler de temps à autre.

Afin de rester éveillé, il attacha une extrémité de corde à ses cheveux, et l’autre à une poutre du toit. Lorsque assis à son bureau il s’endormait, la corde tirait ses cheveux lorsque sa tête tombait. La douleur permettait de l’éveiller et ainsi il pouvait continuer à étudier. Pendant des années il travailla inlassablement, et finalement devint un savant célèbre.

Ces deux histoires ont donné lieu à l’expression idiomatique « étudier avec ardeur et inlassablement » et été une source d'inspiration pour les érudits pendant des générations. Si vous vous consacrez au travail que vous avez entrepris, le succès sera assuré.

 

Traduit par Marg Jane

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