(Image : wikimedia / 蔡淑芳@sfchoi8964 / CC BY)
Il y a trente et un ans, au matin du 4 juin 1989, sous le contrôle du Parti communiste chinois, les chars de l’Armée populaire de libération investissent la place Tiananmen et foncent impitoyablement sur les étudiants en train de manifester. Les blindés avancent sur la foule, écrasant au passage certains manifestants, et les soldats ouvrent le feu sur les étudiants non armés et sur les manifestants civils pro-démocratie. Des milliers de victimes innocentes perdent la vie, ainsi que leurs idéaux de liberté et de démocratie. À ce jour, il n’existe aucun bilan précis des vies perdues lors du massacre du 4 juin qui a secoué le monde, et le Parti communiste chinois (PCC) continue de cacher la vérité.
Lors de cette journée historique, d’innombrables personnes - étudiants, travailleurs et civils - ont été tuées ou blessées, sacrifiant leur vie pour une Chine libre et démocratique. Parmi eux, se trouvaient les lycéens Jiang Jielian et Wang Nan, respectivement âgés de 16 et 17 ans.
Il y a 31 ans, au matin du 4 juin 1989, sous le contrôle du Parti communiste chinois, les chars de l’Armée populaire de libération (APL) ont impitoyablement roulé sur les étudiants manifestant place Tiananmen. (Image : Capture d’écran / Youtube)
Fang Zheng s’était positionné devant les chars pour protéger les étudiants qui étaient poursuivis. Ses deux jambes ont été écrasées. Fang Zheng est maintenant aux États-Unis et se bat toujours pour une Chine libre et démocratique. Qi Zhiyong, tout comme Fang Zheng, a perdu une jambe en essayant de protéger les étudiants. En plus de souffrir d’une maladie chronique qui lui impose de recevoir des dialyses rénales plusieurs fois par mois, il continue d’être harcelé par le régime communiste chinois, depuis 31 ans.
Après le 4 juin 1989, les familles des victimes du massacre se sont regroupées. Deux mères, Ding Zilin et Zhang Xianling, qui n’ont jamais renoncé à connaître la vérité, ont sans cesse demandé aux autorités communistes chinoises de révéler les faits sur l’incident du 4 juin, ainsi que le nom des victimes. Leur persévérance et leurs efforts incessants pour chercher à obtenir justice pour leurs enfants, ont été un rappel constant de ce tragique événement.
Le monde n’a pas oublié le massacre de la place Tienanmen et le régime communiste chinois n’a eu de cesse de réprimer et de tuer son peuple. Au Tibet, la police armée chinoise a tiré sur la foule, accusant les tibétains d’être impliqués dans des émeutes, alors qu’ils ne faisaient que s’opposer à la persécution de leur croyance. Cent cinquante Tibétains ont sacrifié leur vie en s’immolant pour défendre leurs croyances. Dans le Xinjiang, des millions de Ouïghours ont été envoyés dans des camps de rééducation et certains ont été sauvagement tués.
31 années se sont écoulées, le monde n’a pas oublié le massacre de Tiananmen et le régime communiste chinois n’a eu de cesse de réprimer et de tuer son peuple. (Image : Capture d’écran / YouTube)
Les faits révèlent que les crimes commis par Le tyrannique Parti communiste s’avèrent plus terrifiants et plus vicieux que ceux perpétrés par les nazis. Depuis que le Parti communiste chinois (PCC) a pris le contrôle de la Chine continentale en 1949, il a lancé de nombreux mouvements politiques en Chine, causant la mort de millions de personnes. La Grande Famine, de 1959 à 1961, a été la plus grande catastrophe d’origine humaine de l’histoire de l’humanité, avec un bilan estimé à plusieurs dizaines de millions de morts en raison de la famine. Le mouvement anti-droite, la révolution culturelle, la politique familiale de l’enfant unique, le massacre de la place Tiananmen et la répression de la pratique spirituelle du Falun Gong depuis 1999, ont entraîné la mort de plus de 100 millions de citoyens chinois.
Aujourd’hui, Hong Kong est la prochaine cible visée par le PCC, qui resserre son emprise en faisant fi des traités internationaux, en violant la loi fondamentale de Hong Kong et en tentant de lui imposer sa législation sur la sécurité nationale En ce moment critique, quiconque est épris de liberté et de démocratie, doit s’unir à Hong Kong.
Nous n’avons pas oublié le massacre du 4 juin. Nous devons rester fidèles à nos idéaux et à la vérité, et refuser d’accepter les mensonges qui mènent à l’oubli. Nous devons transmettre l’esprit de la plus grande génération de la Chine.
Écrit par M. Xianhun Ning. Lors de l’événement du 4 juin, il était le commandant en chef du groupe de soutien de la ville de Shen Yang, le président du groupe autonome patriotique de Shen Yang, et a passé 7 jours avec les commandants et les membres de l’Union des travailleurs de Pékin.
Traduit par Fetty Adler
Version en anglais : Remembering the Tiananmen Massacre
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