John Ratcliffe, le directeur des services de renseignements américains, retarde la publication du rapport sur l’ingérence étrangère dans les élections
Le 16 décembre dernier, le bureau du directeur du renseignement national américain a annoncé que la publication du rapport sur l’ingérence étrangère dans l’évaluation des élections présidentielles serait retardée.
Le mercredi après-midi 16 décembre, le bureau du directeur du renseignement national américain a tweeté : « Cet après-midi, les responsables des services de renseignements de carrière ont informé le DNI que le département ne sera pas en mesure de respecter la date limite du 18 décembre fixée par le décret et le Congrès pour soumettre une évaluation classifiée de l’ingérence étrangère dans l’élection. Depuis l’élection, le ministère a reçu des rapports pertinents, mais de nombreuses organisations n’ont pas encore fourni tous les éléments pour compléter le rapport. Le DNI s’engage à compléter et à fournir ce rapport dès que possible. »
Le rapport devrait être mis à la disposition du public en janvier, a indiqué le réseau de télévision CBS. Le directeur des renseignements John Ratcliffe a déclaré que le rapport reflètera l’impact des interférences électorales du Parti communiste chinois (PCC), de l’Iran et de la Russie.
Selon Breitbart News, une source familière avec le sujet a déclaré que John Ratcliffe envisage de ne pas signer le rapport s’il ne reflète pas fidèlement le débat entre les analystes du renseignement sur l’étendue de l’implication des communistes chinois dans les élections américaines de 2020, malgré la date limite du 18 décembre pour sa soumission au Congrès.
John Ratcliffe craint que le rapport ne soit politisé, ce qui signifie qu’il masquera les inquiétudes réelles et croissantes de la communauté des services de renseignement au sujet du PCC.
Un haut responsable de la sécurité nationale a déclaré à Breitbart News qu’il était ravi de voir John Ratcliffe soulever les inquiétudes de la communauté du renseignement au sujet du Parti communiste. Cela semble être un cas d’école de politisation du renseignement par la minorité de la CIA qui ne veut pas que le président Trump surprenne le PCC en train d’influencer l’élection, mais nous savons tous que c’est vrai.
En vertu de la loi de 2004 sur la réforme du renseignement et la prévention du terrorisme, le Bureau du directeur national du renseignement (ONDI) a été créé, composé de 16 agences de renseignement du gouvernement américain, dans le but de protéger la sécurité nationale des Etats-Unis. John Ratcliffe est sur ce poste depuis le 26 mai dernier.
John Ratcliffe : La Chine (PCC) est la première menace pour la sécurité nationale
Se félicitant de l’inquiétude croissante de la communauté du renseignement à l’égard du PCC, John Ratcliffe a adressé le 3 décembre au Wall Street Journal un article intitulé : China (CCP) Is the No.1 National Security Threat (La Chine (PCC) est la première menace pour la sécurité nationale).
« En tant que directeur du renseignement national, j’ai plus accès au renseignement que tout autre membre du gouvernement américain, à l’exception du président. Je supervise la communauté du renseignement, et mon bureau produit les briefings quotidiens du président détaillant les menaces qui pèsent sur le pays. Si je peux communiquer une chose au peuple américain de ce point de vue unique, c’est que la Chine (le parti communiste chinois) représente la plus grande menace pour les Etats-Unis aujourd’hui, et la plus grande menace pour la démocratie et la liberté dans le monde depuis la seconde guerre mondiale. »
« Le renseignement est clair : Pékin a l’intention de dominer les Etats-Unis et le reste de la planète sur le plan économique, militaire et technologique », peut-on lire dans l’article, « De nombreuses grandes initiatives publiques et des entreprises de premier plan ne font que camoufler les activités du parti communiste. »
En vertu d’un décret signé par le président Donald Trump en août 2018, l’évaluation sera soumise au Congrès sous forme classifiée, mais sera rendue publique sous forme non classifiée quelques semaines plus tard, ce qui ne manquera pas de susciter un débat public animé sur l’ingérence du PCC dans l’élection.
Le président Donald Trump a récemment mentionné « coup d’état » et « commettre un crime » en parlant de l’élection, et il y a eu d’importants changements de personnel au département de la justice et au département de la défense. Des appels ont été lancés pour que le président suive l’exemple du président Lincoln et instaure la loi martiale et le régime militaire afin de sauver les Etats-Unis de leur crise constitutionnelle actuelle. Il est donc particulièrement intéressant de voir quand sera publié le rapport du directeur des services de renseignement sur l’implication étrangère dans l’élection et ses effets.
Traduit par Yi Ming
Source : https://www.secretchina.com/news/b5/2020/12/17/956090.html
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