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Opinion. Wuhan, ville témoin d’un génocide froid depuis 20 ans

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Film : Hard to Believe (Difficile à croire). (Image: Capture d’écran / YouTube)
 

Alors que la Pneumonie de Wuhan sévit dans le monde entier, le lien entre la ville de Wuhan et le prélèvement forcé d’organes couramment pratiqué en Chine depuis deux décennies fait surface. Cette réflexion est née suite à une information concernant la transplantation de deux poumons sur un patient atteint de Covid-19, réalisée le 29 février dernier. Selon les médias chinois officiels, ce patient aurait été diagnostiqué le 26 janvier, hospitalisé à Wuxi le 24 février et greffé le 29 février. La rapidité dans l’obtention des poumons a suscité des doutes sur leur origine. Selon les médias chinois, Wuhan est l’une des premières villes chinoises à avoir pratiqué le tourisme de transplantation, autrement dit, elle est très impliquée dans le prélèvement forcé d’organes sur les pratiquants de Falun Gong, depuis plus de deux décennies.

 

 

Juin 1999, le premier film de propagande anti-Falun Gong produit par Wuhan TV

Tout a commencé en juin 1999. Zhao Zhizhen, alors Directeur du bureau de la radio et de la télévision de Wuhan et de Wuhan TV, sous l’autorité de l’ancien président de la République populaire de Chine (Jiang Zemin), a produit en personne un documentaire diffamant M. Li Hongzhi, le fondateur du Falun Gong. Le 22 juillet 1999, c’est-à-dire le troisième jour de la répression officielle, ce documentaire a été diffusé en boucle sur CCTV dans toute la Chine.

C’était le seul film de propagande anti-Falun Gong dans les premiers temps de la répression et l’un des principaux outils utilisés pour laver le cerveau de tout le peuple chinois, en usant des mêmes tactiques de propagande que celles utilisées par les Nazis contre les Juifs, pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce film présentant les pratiquants du Falun Gong comme des démons, des criminels, des meurtriers et surtout des ennemis de l’État, a été et est diffusé dans des écoles, les camps de travaux forcés ou camps de rééducation, pour inciter les forces de l’ordre et le peuple chinois à la haine contre les pratiquants de Falun Gong, renforçant ainsi la persécution.

Le 14 juillet 2004, Zhao Zhizhen, en visite aux Etats-Unis, a fait l’objet d’une poursuite judiciaire de la part des pratiquants de Falun Gong locaux. Il a été accusé d’avoir réalisé des films de propagande incitant à la haine, à la violence, à la torture et à l’extermination massive des pratiquants de Falun Gong.

Plus tard, en 2006, une infirmière chinoise en fuite aux Etats-Unis a révélé le secret des prélèvements forcés d’organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants, par le Parti communiste chinois (PCC). Cette nouvelle a choqué le monde entier et ce génocide, protégé par le secret d’État, a été qualifié de « Crime sans précédent sur cette planète ».

Wuhan : lieu d’origine de l’industrie de transplantation chinoise

En juillet 2006, lors du premier Congrès mondial sur la transplantation (Boston, États-Unis), Chen Zhonghua, alors Directeur de l’Institut de transplantation d’organes de l’Hôpital Tongji à Wuhan, a fait l’objet d’une poursuite pénale aux Etats-Unis. Il s’agit de la première poursuite internationale en matière de Droits de l’Homme intentée par des pratiquants du Falun Gong contre le Parti communiste chinois pour le prélèvement forcé d’organes.

L’Institut de recherche sur les transplantations d’organes de l’Hôpital Tongji à Wuhan, présidé par Chen Zhonghua, est l’un des «premiers lieux qui pratiquent la transplantation d’organes » en Chine continentale, « le premier établissement en recherche fondamentale, et clinique sur la transplantation d’organes », « est un centre de transplantation d’organes polyvalent approuvé par le Ministère de la Santé pour effectuer des transplantations de tous les principaux organes (cœur, foie, poumons, reins, pancréas, intestin grêle, etc.) », et est actuellement « la plus grande institution médicale en Chine, à entreprendre des recherches fondamentales et cliniques sur la transplantation d’organes à grande échelle. » (selon son site web, https://qgyz.tjh.com.cn/qiguan/about/?8.html).

 

L’une des images de diapositives utilisées dans une conférence TEDx sur le prélèvement forcé d’organes en Chine. (Image : TEDx Talks / YouTube / Capture d’écran)
L’une des images de diapositives utilisées dans une conférence TEDx sur le prélèvement forcé d’organes en Chine. (Image : TEDx Talks / Capture d’écran / YouTube ) 

Rien qu’en février 2005, l’hôpital a effectué plus de 1 000 transplantations rénales. Dès 2004, Chen Zhonghua a déclaré dans une interview : « En termes d’économie, nous sommes déjà un grand pays en matière de transplantation d’organes, et des patients étrangers viennent en Chine pour bénéficier de greffes d’organes ».

Chen Zhonghua est accusé d’être pénalement responsable du prélèvement forcé d’organes sur des prisonniers de leur vivant, y compris des pratiquants de Falun Gong, afin de générer un profit. Ce génocide à grande échelle constitue, selon le Droit international Pénal, le plus grave des crimes contre l’humanité.

Un Expert en transplantation poursuivi par l’WOIPFG est décédé de la Pneumonie de Wuhan

En outre, le matin du 10 février dernier, Le Professeur Lin Zhengbin, de l’Unité de transplantation d’organes de l’Hôpital de Tongji, affilié à l’Université des Sciences et des Technologies de Huazhong, est décédé des suites du Covid-19. Lin Zhengbin a été, au cours de sa carrière, impliqué dans des milliers de transplantations rénales. Il était le directeur adjoint de l’Unité de transplantation d’organes à l’Hôpital Tongji de Wuhan, et a pratiqué la transplantation d’organes pendant plus de 30 ans.

Lin Zhengbin a été enregistré sur la Liste du personnel médical dans les institutions médicales du système non militaire dans la province de Hubei, soupçonné d’avoir participé au prélèvement forcé d’organes sur les pratiquants de Falun Gong vivants, publiée par l’Organisation mondiale d’enquête sur la persécution du Falun Gong (World Organization to Investigate the Persecution of Falun Gong - WOIPFG). L’enquête a révélé que l’hôpital Tongji de Wuhan était un hôpital clé soupçonné d’avoir fait prélever les organes des pratiquants de Falun Gong vivants.

Wang Zhiyuan, Docteur en médecine diplômé de l’Université de Harvard, a déclaré dans une interview accordée à Epochtimes : « Au cours de notre enquête, les membres du personnel médical et infirmier de Tongji ont clairement admis qu’ils utilisaient les organes des pratiquants de Falun Gong, et nous avons enregistré ces conversations comme preuve. »

Condamnations par le China Tribunal de Londres et peut-être par le Ciel

Le 17 juin 2019, le « China Tribunal » de Londres (établi depuis octobre 2018), présidé par l’avocat britannique Sir Geoffrey Nice QC, a conclu, après de nombreuses vérifications, audiences et enquêtes, que le prélèvement d’organes sur les prisonniers de conscience vivants en Chine existe et continue d’exister depuis de nombreuses années et que les pratiquants de Falun Gong sont la source la plus importante d’approvisionnement en organes.

 

 

Le jugement de ce tribunal atteste que l’ancien président chinois Jiang Zemin (1993-2003) a personnellement ordonné le prélèvement d’organes sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant, et reconnaît que le gouvernement chinois a été complice depuis le début.

L’un des meilleurs chirurgiens de transplantation cardiaque d’Israël, Jacob Lavee, a également déclaré : « Non seulement les médecins chinois sont impliqués dans ce génocide et ce crime contre l’humanité, mais la communauté internationale et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ferment aussi les yeux pour certaines raisons ».

Le Parti communiste chinois a persécuté le Falun Gong de manière horrible. Les autorités de Wuhan mettent activement en œuvre la politique d’extermination lancée par Jiang Zemin à l’encontre des pratiquants de Falun Gong, qui consiste à : « détruire leur réputation, les ruiner financièrement et les éliminer physiquement ». Et cette persécution est devenue un fléau pour la ville de Wuhan, la Chine et le monde entier. Combien de personnes devront répondre de leur responsabilité pénale à l’avenir ?

Pour la Chine, cette ancienne « Terre Divine », et pour son peuple qui, pendant des millénaires, a entretenu un lien si profond avec les divinités, croyant de tout son coeur au principe philosophique qui dit que « le bien est récompensé par le bien et le mal est puni par le mal », la pandémie actuelle qui a démarré à Wuhan, n’est t’elle pas un avertissement du Ciel, et une occasion unique pour le monde entier de reconnaître la perversité du PCC (Parti communiste chinois) et de s’en éloigner ?

Traduit par Caroline Daix

Sources : https://www.secretchina.com/news/b5/2020/03/02/924798.html 
                https://www.secretchina.com/news/b5/2020/03/09/925546.html 
                https://www.ntdtv.com/gb/2020/02/11/a102774540.html 

 

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