Ce dimanche 5 avril de nombreux Chrétiens célèbrent le dimanche des Rameaux. Mais suite à la situation de confinement, il n’y aura pas de célébration publique pour la bénédiction des rameaux.
Selon le calendrier liturgique, le dimanche des rameaux précède le Dimanche de Pâques et marque le début de la semaine sainte.
Cette célébration symbolise l’entrée solennelle de Jésus à Jérusalem. La foule sortit à sa rencontre, agitant des rameaux de palmiers, et criant : « Hosanna au plus haut des cieux ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ». Cela s’est passé six jours avant la fête de la Pâques juive, soit 4 jours avant sont arrestation.
Mais cette célébration fait aussi référence à la « Passion du Christ» qui constitue dans la culture chrétienne, l’ensemble des évènements qui ont précédé la mort du Christ.
Arrivée du Christ à Jérusalem, par Pietro Lorenze. Cette célébration symbolise l’entrée solennelle de Jésus à Jérusalem. (Image : wikimedia / Pietro lorenzetti / Domaine public)
De nos jours, on n’utilise pas nécessairement des rameaux de palmiers. De nombreux pays utilisent le buis, l’olivier, voire le laurier, le saule pleureur ou le sapin. Mais le symbolisme des rameaux de palmiers reste omniprésent.
Mais au-delà des références bibliques, pourquoi le choix d’une plante et que symbolise ce rameau.
Une petite histoire sur le palmier met en lumière sa vie intérieure
Le palmier est une plante très ancienne. Selon la datation d’anciens fossiles de palmiers, son existence pourrait remonter à l’ère du crétacé, soit à environ 120 millions d’années.
Les civilisations méditerranéennes le considèrent comme « l’arbre de vie ». Il indique souvent la présence de sources d’eau. Ces racines groupées en faisceaux peuvent capter l’eau en profondeur. Contrairement à d’autres arbres, sa sève coule en son centre. Pour certains cela symbolise la force intérieure de ce végétal, sa capacité à puiser à la source.
Ainsi il peut symboliser l’authenticité de celui qui mène une vie droite et honnête, sans se laisser troubler par le monde profane. Il illustre l’aphorisme du psalmiste : « Les justes croissent comme le palmier ».
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