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Opinion. Éditorial : La fin de la dynastie rouge

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La terre entière regarde la Chine, des quatre coins du monde sonne le tocsin 

 

C’est une époque historique particulière, car elle est marquée par une immense tragédie, mais aussi par les nouvelles initiatives. (Image : enriquelopezgarre / Pixabay)
 

C’est une époque historique particulière, car elle est marquée par une immense tragédie, mais aussi par les nouvelles initiatives. Après que le spectre du communisme eut parcouru le monde pendant cent ans, en 1949, un régime rouge s’imposa en Chine, alors riche des cinq mille ans de civilisations glorieuses. Ce régime est appelé dans l’histoire la « dynastie rouge du Parti communiste chinois (PCC) ».

Au cours des trois premières décennies de la dynastie rouge, le PCC s’est acharné à détruire l’essence des cinq mille ans de la civilisation chinoise ancestrale, qu’il s’agisse des croyances orthodoxes en tant que fondement moral du peuple chinois, ou des idées traditionnelles, de la culture, des institutions et du peuple. La catastrophe de la Révolution culturelle a été le sommet de cette destruction.

 

Au cours des trois premières décennies de la dynastie rouge, le PCC s’est acharné à détruire l’essence des cinq mille ans de la civilisation ancestrale chinoise. (Image : Bernd Müller / Pixabay)
Au cours des trois premières décennies de la dynastie rouge, le PCC s’est acharné à détruire l’essence des cinq mille ans de la civilisation chinoise ancestrale. (Image : Bernd Müller / Pixabay)
 

De la Révolution culturelle à la Nouvelle route de la soie

Pendant les quarante ans qui ont suivi la Révolution culturelle, le Parti communiste chinois, profitant des cœurs et des esprits appauvris et moralement détruits du peuple chinois, a commencé la destruction des magnifiques montagnes et des rivières laissées par l’ancienne civilisation chinoise, pour les exploiter en vue d’un profit instantané, laissant un environnement définitivement hostile aux générations futures. Le controversé barrage des Trois-Gorges est l’un des « chefs-d’œuvre » de cette période. Dans l’illusion d’une prospérité économique, le PCC maintient la fausse stabilité interne et construit un intranet géant coupé du monde extérieur.

Au début de ces quarante premières années de la dynastie rouge, les détenteurs du pouvoir ont gardé profil-bas. Mais en réalité, ils préparaient leur expansion d’année en année à travers la propagande étrangère à grande échelle, le Front uni et les différents types d’espionnage, en particulier dans la science et la technologie, leurs informateurs ont été placés partout dans le monde.

Lorsque Xi Jinping est arrivé au pouvoir fin 2012, les ambitions du Parti communiste chinois ont été rapidement dévoilées, avec pour fer de lance le projet de la « Nouvelle route de la soie » ou « Ceinture et route », la « diplomatie du loup de guerre » et la soi-disant « communauté de destin pour l’humanité » comme marque de son expansion à l’étranger.

La Nouvelle route de la soie dissimule les pièges du Parti communiste chinois, c’est non seulement un gouffre de dettes, mais aussi « une bombe à retardement » qui peut exploser à n’importe quel moment dans différents domaines de divers pays.

 

Pays membres de la nouvelle route de la soie en 2019. La Nouvelle Route de la soie dissimule les pièges du Parti communiste chinois, c’est non seulement un gouffre sans fond de dettes, mais aussi « une bombe à retardement ». (Image : wikimedia / Empreur supreme jonathan / CC BY-SA)
Pays membres de la nouvelle route de la soie en 2019. La Nouvelle route de la soie dissimule les pièges du Parti communiste chinois, c’est non seulement un gouffre de dettes, mais aussi « une bombe à retardement ». (Image : wikimedia / Empreur supreme jonathan / CC BY-SA)
 

Mise en place de la « diplomatie des loups de guerre »

La « diplomatie des loups de guerre » a montré l’approche dure du parti communiste dans le monde entier. En effet, les dirigeants du parti communiste ont « fourni de l’argent » aux pays africains et d’autres pays pauvres pour recueillir des voix et étendre leur contrôle au sein des Nations unies et de nombreuses institutions internationales.

La propagande étrangère du Parti communiste chinois et le Front Uni du PCC ont longtemps exploité les libertés démocratiques en Europe et aux États-Unis, mais aussi à Taïwan, afin d’accroitre son influence dans le monde. Le vol de technologie par le Parti communiste chinois a été perpétré par le biais d’entreprises d’État et d’entreprises militaires sous la bannière d’entreprises privées, s’infiltrant dans des pays comme les États-Unis. Le consulat chinois a longtemps été une plaque tournante de l’espionnage et un centre de commandement pour les espions communistes.

En 2017, lors du 19e Congrès du PCC, Xi Jinping a réussi à « se faire reconnaître comme étant la seule alternative ». En mars de l’année suivante, il a modifié la constitution afin de garantir la prolongation de son mandat. Il s’agit d’un mandat « impérial » déguisé. Les autorités de Pékin étaient convaincues que la situation à l’intérieure du parti et du pays était réglée et qu’elles pouvaient pleinement étendre le front de l’expansion à l’étranger. Ainsi, les autorités organisaient plus fréquemment des conférences internationales. Qu’il est « grand, mon pays », il peut remplacer les États-Unis. Ainsi l’intention de domination mondiale a aussi émergé au sein du peuple.

 

Ainsi, les autorités organisaient plus fréquemment des conférences internationales. Qu’il est « Grand, mon pays », il peut remplacer les États-Unis : l’intention de domination mondiale a aussi émergé au sein du peuple. (Image : Wikimedia / CIA / Domaine public)
Depuis 2017 les autorités chinoises organisaient plus fréquemment des conférences internationales. Qu’il est « Grand, mon pays », il peut remplacer les États-Unis. Ainsi, l’intention de domination mondiale a aussi émergé au sein du peuple. (Image : Wikimedia / CIA / Domaine public)
 

Une contre-attaque envers le PCC

La guerre commerciale sino-américaine a également commencé en 2018, après que Xi Jinping a été « proclamé empereur ». Les États-Unis, gouvernés par Donald Trump, se réveillent lentement dans ce cycle de bras de fer. Le gouvernement américain a complètement délaissé sa politique d’apaisement envers le PCC, pratiqué pendant des décennies, et a lancé une contre-attaque globale contre ce dernier.

Cette stratégie se traduit à travers des sanctions comme l’affaire avec ZTE, le constructeur de Smartphones chinois , avec Meng Wanzhou, la directrice financière de Huawei, ou la question de l’interdiction de la 5 G de Huawei. Elle comprend également l’éradication de la propagande externe du PCC, et la dénonciation sans relâche du non-respect des droits humains au Xinjiang, à Hong Kong et envers les pratiquants de Falun Gong. On trouve aussi des sanctions plus vigoureuses contre le PC, comme la poursuite en justice du PCC pour avoir dissimulé l’épidémie de pneumonie de Wuhan, et récemment la fermeture du consulat chinois, l’arrestation des espions communistes, ou encore l’élimination des menaces dues aux logiciels du PCC. Il y a eu aussi l’annonce des sanctions contre onze fonctionnaires chinois et de Hong Kong, dont Luo Huining et Carrie Lam, ou des possibles sanctions contre les membres du PCC.

Parmi les nombreuses initiatives du gouvernement américain, non seulement les deux partis politiques collaborent contre le PCC, un fait sans précédent dans ce pays, mais les forces vertueuses de nombreux pays du monde entier suivent le mouvement, formant un front anticommuniste mondial. En Amérique du Nord, dans de nombreux pays européens et en Australie les forces anticommunistes ont formé une coalition contre l’infiltration des communistes chinois.

Dans le même temps, la guerre commerciale sino-américaine, l’impact de l’épidémie de pneumonie de Wuhan, les inondations, l’économie, la société et les moyens de subsistance de la Chine sont confrontés à un dilemme. L’éruption du volcan des plaintes du peuple chinois est imminente. La situation en Chine évolue radicalement à cause de la répression de longue date du PCC qui s’est intensifiée. Après que l’avocat Gao Zhisheng et un grand nombre d’hommes vertueux aient été portés disparus, l’universitaire Xu Zhangrun a crié publiquement : « Assez du sang des cadavres de ces soixante-dix ans et de la rare tyrannie rouge dans l’histoire humaine! »

 

Dans un discours prononcé en juillet, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a de nouveau séparé le Parti communiste chinois du peuple chinois. (Image : Wikimedia / United States Department of State / Domaine public)
Dans un discours prononcé en juillet, le secrétaire d’État américain
Mike Pompeo a séparé le Parti communiste chinois du
peuple chinois. (Image : Wikimedia / United States Department of State / Domaine public
 

La dynastie rouge n’est pas la Chine

Issu de la deuxième génération du Parti communiste chinois, Ren Zhiqiang, un homme d’affaires chinois, a également critiqué publiquement ceux qui sont au pouvoir. De plus en plus de descendants de la dynastie rouge ont quitté la Chine pour montrer leur vraie volonté, et la dynastie rouge tremble. Les combats internes de haut niveau au sein du parti se poursuivent et Xi Jinping a rencontré une crise de pouvoir sans précédent, mais il n’est plus possible à quiconque de prolonger la vie du PCC.

L’idéologie est invisible et intouchable, mais il s’agit d’une véritable bataille entre le bien et le mal. L’éveil de l’Amérique permet de contrer le PCC et d’aider le peuple chinois à se détacher de la doctrine rouge. Cela touche également certaines forces que le spectre du communisme a gardé en Occident depuis un certain temps comme les socialistes aux États-Unis ou des groupes comme Antifa. Y compris dans certains pays européens et en Australie, ces forces proches de la tyrannie rouge ont surgi pour aider le parti communiste à exister, mais cela n’arrêtera pas le sens de l’histoire.

Dans un discours prononcé en juillet, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a de nouveau séparé le Parti communiste chinois du peuple chinois, appelant les alliés des États-Unis dans le monde entier et le peuple chinois en général à collaborer avec les États-Unis pour changer le Parti communiste. C’est un euphémisme de dire qu’il faut changer le PCC, parce que l’on sait que le PCC est immuable, mais il s’agit bien de « détruire le PCC ».

Traducteur rédacteur Charlotte Clémence
Collaboration Yi Ming

Source : https://www.secretchina.com/news/gb/2020/08/18/942119.html

 

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