John Brooker, un habitant de la localité d’East Rudham en Angleterre, a passé près de 13 ans à transformer une haie en topiaire dragon. (Image : Capture d’écran / YouTube)
Les personnes âgées passent généralement leurs journées dans le confort de leur foyer, en profitant du temps pour se reposer et se détendre. Mais John Brooker, qui a plus de 75 ans, a décidé de réaliser une création artistique et a passé près de 13 ans de sa vie à transformer une haie en topiaire dragon.
La topiaire dragon
« Ma femme est jardinière, je viens de tondre la pelouse et de faire la haie… Elle était contente car elle a quelque chose d’intéressant à regarder… Je crois que le dragon vient de mon époque dans l’armée. J’ai fait deux séjours en Malaisie, donc le dragon devait être dans mon subconscient », a déclaré Brooker à la BBC. La topiaire dragon mesure environ 45 mètres de long et se distingue par des narines évasées, un dos à crête et des yeux globuleux.
L’idée de transformer la haie en une topiaire dragon est venue à Brooker par hasard. Un jour, alors qu’il se tenait près de l’évier de la cuisine, il a jeté un coup d’œil à la haie et a trouvé qu’elle avait l’air ennuyeuse. Brooker a décidé de trouver une solution pour y remédier et s’est retrouvé avec un projet de 13 ans. Il passe environ deux à trois jours toutes les deux ou trois semaines à tailler la haie et à la maintenir en forme.
Brooker ajoute des détails supplémentaires dans la topiaire chaque fois qu’il en a l’occasion. Lorsqu’il monte sur son échelle de 1,80 m pour sculpter le sommet, les agriculteurs de la région sont souvent nerveux à la vue d’un vieil homme accomplissant une chose aussi dangereuse. Comme la topiaire dragon est située à proximité d’un sentier public, elle attire beaucoup l’attention des passants.
Brooker monte sur son échelle de 1,80 m pour sculpter le sommet du dragon. (Image : Capture d’écran / YouTube)
D’étonnants jardins de topiaires
Le cimetière municipal de Tulcán, en Équateur, abrite l’un des plus beaux jardins de topiaires au monde. Les travaux ont commencé dans les années 1930, lorsqu’un jardinier local du nom de Josè Maria Azael Franco a commencé à sculpter les cyprès du cimetière. « Aujourd’hui, le cimetière compte plus de 100 créations topiaires complexes, entretenues par une équipe qui comprend certains des fils de Franco, aujourd’hui décédé. Franco s’est inspiré de thèmes romains, incas, aztèques et égyptiens, mais son véritable objectif était de célébrer la flore, la faune et les cultures indigènes équatoriennes », selon Smithsonian Magazine.
À Columbus, dans l’Ohio, on trouve un parc de topiaires créé par un artiste local du nom de James Mason. Les sculptures végétales ont été inspirées de l’œuvre pointilliste du célèbre peintre Georges Seurat, Un dimanche après-midi sur l’île de la Grande Jatte. Le parc représente le seul parc de topiaires au monde créé d’après l’interprétation d’une peinture. Officiellement inauguré en 1992, le parc abrite des topiaires de 54 humains, 3 chiens, un singe, un chat et 8 bateaux. Le site était autrefois une école pour les sourds, qui a brûlé dans un incendie.
Marqueyssac est un jardin de topiaires à visiter absolument lorsque vous êtes en France, en particulier dans le Périgord. Bien que le jardin original ait été créé au 19ème siècle, il a été amélioré après que le nouveau propriétaire, Julien de Cerval, soit devenu un passionné de jardins. « En 1861, Julien de Cerval a commencé à aménager un jardin de topiaires de rêve sur une colline surplombant la Dordogne. Il a passé les 30 années suivantes à superviser 150 000 buis entretenus pour imiter les collines environnantes de la vallée de la Dordogne ou, vu d’en haut, le dos des moutons en train de paître », selon Fox News.
Levens Hall, dans le Lake District, en Angleterre, est le plus ancien jardin de topiaires du monde, existant dans sa conception originale. Les topiaires datent de 1694 et expriment clairement les goûts en matière de design, du 17e siècle. Les arbustes et les arbres sont taillés en formes géométriques ou abstraites. L’endroit abrite également un verger de noyers pour la culture des avelines et des noix, ainsi qu’un terrain de boules.
