Gustavo Delfino est résident du Michigan et ancien professeur à l’Universidad Central de Venezuela. En 2004, Gustavo Delfino a été témoin de nombreuses irrégularités lors de l’élection vénézuélienne. Il a appris plus tard que c’était lié à l’utilisation des systèmes Smartmatic. Il a participé au référendum de 2003-2004 au Venezuela qui visait à révoquer Hugo Chavez, le président socialiste du pays sud-américain de l’époque.
Lorsque la question de la fraude électorale a été soulevée lors de l’élection présidentielle américaine de 2020, M. Gustavo Delfino s’est alarmé et a constaté que la technologie Smartmatic était également utilisée lors du processus de vote américain. Il a été choqué de constater que certaines des anomalies constatées dans les machines de vote du pays présentaient des similitudes inquiétantes avec celles qui existaient dans son pays natal il y a 16 ans.
Certaines des anomalies constatées dans les systèmes de vote des élections américaines de 2020 se sont également produites lors des élections vénézuéliennes de 2004 (Image : Capture d’écran / YouTube)
Ces anomalies ont apparemment fait basculer les votes d’un candidat à l’autre. C’est l’une des plus grandes anomalies découvertes par M. Gustavo Delfino. Parmi les autres anomalies, citons la connexion des machines de vote à Internet et la mise à jour du logiciel de vote la veille des élections, bien que chaque mise à jour du logiciel ait nécessité un nouvel examen.
Fraude électorale vénézuélienne
Lors des élections vénézuéliennes, les listes électorales avaient augmenté de 15 %, mais les partis politiques n’ont pas été en mesure de vérifier la validité des nouveaux électeurs. En 2004, Smartmatic a introduit une nouvelle fonctionnalité dans les bureaux de vote du Venezuela : la connexion continue par satellite. Comme l’équipement du réseau était proche des machines de vote, il y avait le risque que le centre de commandement puisse manipuler les votes en se connectant secrètement à ces machines. M. Gustavo Delfino et son cousin Guillermo Salas ont découvert que les centres de vote automatisés présentaient un nombre de défaillances bien plus important que les centres de vote manuels.
Ils ont publié leurs conclusions en 2011, le rapport, évalué par l’éminent scientifique vénézuélien Rodrigo Medina qui a reconnu la possibilité que les résultats des élections soient manipulés. « L’article de M. Rodrigo Medina est une preuve mathématique solide de notre hypothèse et est considéré comme une " preuve accablante " par le rédacteur en chef de l’une des revues statistiques les plus prestigieuses au monde. Cela me donne une confiance totale pour affirmer que le pire scénario pour les machines de vote électronique s’est produit lors de l’utilisation de la technologie Smartmatic », a déclaré M. Gustavo Delfino à Epoch Times.
Ana Mercedes Diaz est une autre Vénézuélienne qui met en garde les Américains contre la fraude électorale lors des élections de 2020. Elle a été nommée directrice générale des partis politiques du Conseil électoral national du Venezuela juste avant le référendum de 2003. En 2004, Mme Ana Mercedes Diaz a dénoncé la fraude électorale qui s’est produite lors du référendum, ce qui a eu pour conséquence de lui faire perdre ses fonctions. Elle a appris par la suite que le gouvernement avait choisi Smartmatic, une entreprise sans expérience des élections, après seulement trois jours de négociations, ce qui est anormal.
Mme Ana Mercedes Diaz a fait remarquer que les incidents de fraude qui se sont produits aux États-Unis reflètent ce qui s’est passé avec les systèmes de vote de Smartmatic au Venezuela. « Il a été admis par Smartmatic que les résultats peuvent être manipulés… Smartmatic est sorti plus tard du Venezuela, mais il a été prouvé que ce type de fraude va partout où ils vont. Ce qui se passe aux États-Unis est exactement la même chose… Le programme peut donner les votes de M. Donald Trump à M. Joe Biden… ce changement est presque impossible à détecter », a-t-elle déclaré à Epoch Times. Et tout comme plusieurs observateurs et opposants ont été empêchés d’assister au processus de comptage des votes lors des élections américaines de 2020, les observateurs au Venezuela n’ont pas non plus été autorisés à voir le dépouillement des votes. Mme Diaz raconte un incident où l’opposition était en train de gagner lors d’un processus de comptage des votes, quand les lumières se sont éteintes soudainement. Lorsque les lumières se sont rallumées, la situation avait soudainement changé et l’opposition était du côté des perdants. Smartmatic a acheté la société californienne Sequoia Voting Systems en 2005. Le gouvernement américain avait enquêté sur l’affaire lorsque les liens entre Smartmatic et Chavez ont été largement connus. Smartmatic a finalement vendu Sequoia après 2006. Mais un procès intenté en 2008 prétendait que les droits de propriété intellectuelle de Sequoia étaient toujours détenus par Smartmatic. Puis, en 2010, Dominion est devenu propriétaire de Sequoia. Une expertise récente a révélé que les systèmes de vote de Dominion étaient intentionnellement conçus pour manipuler les résultats des élections. On pense que plus de 40 % des Américains ont voté par l’intermédiaire de Dominion pour l’élection présidentielle de 2020.
Traduit par Swanne Vi
Version en anglais : Similarities Between Election Fraud in Venezuela and the US
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