Notre univers n’est pas, comme on pourrait le croire, constitué d’étoiles et de planètes soigneusement ordonnées à l’infini. Il existe de nombreuses anomalies, des systèmes étranges et des vues magnifiques dans la partie observable de l’univers. Ce qui se passe de l’autre côté n’est que supposition. En ce qui concerne les planètes de notre système solaire, nous en avons une certaine connaissance. Mais au-delà de ce système, nous découvrons des mondes tout à fait uniques, défiant nos théories scientifiques. Jetons un coup d’œil à certaines des planètes les plus étranges de notre univers.
Gliese 581c
C’est l’une des 3 planètes extrasolaires (exoplanètes) potentiellement apte à abriter la vie, selon les scientifiques. Les exoplanètes sont des planètes qui tournent en orbite autour d’autres étoiles. En règle générale, elles sont difficiles à observer car la proximité avec leur étoile est si grande que leur lumière est complètement noyée dans celle de l’étoile. La Terre tourne sur son axe, nous avons donc l’alternance du jour et de la nuit, où que nous nous situons sur la planète. Mais Gliese 581c orbite autour d’une étoile naine rouge, elle ne tourne pas sur son axe. Pour cette raison, le côté de Gliese 581c qui fait face à son étoile est extrêmement chaud et l’autre côté extrêmement froid. Au centre de la planète, Il y a une étroite bande de territoire, située entre l’ombre et la lumière, favorable à la vie. En 2008, un signal radio intitulé « a Message from Earth » (Un message de la Terre) a été émis de notre planète vers Gliese 581c, qui se situe 20 années-lumière. Il devrait atteindre la planète vers 2029.
HD 188753 Ab
HD 188753 Ab est située à environ 150 années-lumière de la Terre, dans la constellation du Cygne. Cette planète se trouve dans un système où deux étoiles orbitent l’une autour de l’autre, tout en tournant autour d’une troisième étoile centrale. Si vous regardez le ciel depuis HD 188753 Ab, vous verrez trois soleils à certaines heures. Chaque chose aura trois ombres distinctes et vous serez constamment confronté à des éclipses, au fur et à mesure que les soleils vont se succéder. Les scientifiques ont fait part de leurs grandes difficultés à observer et à étudier ces systèmes multi-étoiles. HD 188753 Ab est très grande, légèrement plus massive que Jupiter.
Ce qui est étonnant avec la planète HD 188753 Ab, c’est qu’elle a 3 étoiles à proximité. (Image : capture d’écran / YouTube)
GJ 1214b
Située à environ quarante années-lumière de là, se trouve la planète GJ 1214b, que les scientifiques ont baptisée « Waterworld », la planète-océan. Comme son nom l’indique, la planète est recouverte d’un océan sans terre, assez similaire à la planète vue dans le film Interstellar. L’eau trouvée à la surface du GJ 1214b exerce une telle pression que le centre serait recouvert d’une épaisse couche de glace solide. C’est une forme de glace très spéciale, que la communauté scientifique nomme Ice VII . L’exoplanète GJ 1214b a une masse six fois supérieure à celle de la Terre. Avec son atmosphère épaisse et chaude constituée de vapeurs d’eau, elle est impropre à la vie.
Kepler 438b
La Terre abrite la vie car elle se trouve dans la zone habitable du système solaire, à une distance ni trop éloignée, ni trop proche du soleil. Lorsque les scientifiques recherchent des planètes similaires pouvant accueillir la vie, l’un des premiers facteurs déterminant est de savoir si la planète se trouve dans la zone habitable de son système solaire. Kepler 438b, qui orbite autour de la naine rouge Kepler 438, est une telle planète. Découverte en 2015, cette exoplanète mesure 1,4 fois la taille de la Terre, avec une température en surface de 3,748 ° Kelvin. Tous les 100 jours environ, elle est soumise à un rayonnement puissant de son étoile, mais les scientifiques espèrent que la planète peut abriter la vie. Elle se situe à 460 années-lumière de la Terre et son observation au télescope s’avère impossible.
Kepler-1649c
À 300 années-lumière de la Terre se trouve l’exoplanète Kepler-1649c, potentiellement habitable. D’une superficie égale à la Terre, elle reçoit de son étoile 75% de la lumière que reçoit la Terre du soleil, si bien que, dépendant de la composition de son atmosphère, sa température de surface peut être assez proche de celle de la Terre et que de l’eau liquide peut y être présente. Un atout de taille pour les scientifiques. Une année sur Kepler-1649c représente environ 19 jours sur Terre. Selon les calculs, l’orbite de la planète suggère un transit très stable autour de son étoile.
Bien que les calculs scientifiques puissent provoquer des erreurs lorsque des distances extrêmement grandes sont prises en compte, les scientifiques espèrent découvrir dans l’univers de nombreuses autres planètes semblables à la Terre.
Traduit par Nello Tinazzo
Version en anglais : Strangest Planets in Our Universe
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